«Nous demandons à la ZICTA de débloquer immédiatement internet afin que les citoyens suivent le processus électoral sans restrictions indues», a déclaré Hakainde Hichilema, chef de file de l’opposition zambienne, sur les réseaux sociaux jeudi 12 août. Il accuse le Front patriotique, parti au pouvoir, d’avoir ordonné la fermeture des médias sociaux. Mais jusque-là, le gouvernement n’a pas encore réagi sur ce sujet.
D’après une source, «la population a recouru aux réseaux privés virtuels (VPN) pour contourner les restrictions sur internet». «Quand un régime sortant panique, il peut recourir à des mesures désespérées. Alors restez calme et concentré», a lâché Hikainde Hichilema.
Jeudi 12 août, les Zambiens étaient appelés aux urnes pour élire leur président. Seize candidats étaient en lice. Mais la course se joue entre Edgard Lungu, président sortant et Hikainde Hichilema, principal candidat d’opposition. A l’approche du scrutin, l’armée a été déployée pour sécuriser les élections. Une décision prise après des accrochages entre les sympathisants de deux formations politiques rivales.
Ali Maliki