Lundi 10 octobre, la justice guinéenne a rejeté la demande de mise en liberté ou en résidence surveillée de l’ancien président Moussa Dadis Camara.
Selon le président du tribunal criminel de Dixinn dans son délibéré, relayé par les media locaux, ce refus s’explique pour certaines raisons qu’il n’a pas révélées immédiatement.
A l’ouverture du procès sur le massacre de du 28 septembre 2009, les avocats de l’ancien chef de la junte avaient demandé une assignation à résidence pour leur client à cause de son statut d’ancien dirigeant. Le capitaine Moussa Dadis Camara ne cesse de dénoncer sa détention.
Moussa Dadis Camara et ses co-accusés, qui comparaissent devant le tribunal, sont poursuivis pour des faits présumés de meurtres, assassinats, viols, pillages, incendies volontaires, vol à main armée, coups et blessures volontaires, outrage à agent de la force publique, tortures enlèvement et séquestration, non-assistance à personne en danger, violences sexuelles, atteintes à la pudeur, détention illégale de matériels de guerre de première catégorie et complicité de ces infractions.
Les faits qui leur sont reprochés remontent en 2009 lors d’une répression sanglante de l’armée dans une manifestation de l’opposition contre la junte au pouvoir menée par le capitaine Dadis. Mais l’ancien chef de l’État nie son implication dans ce carnage.
Joe Kashama