Sans courage, point de coulage ni curage! Le chef parlera bientôt ! Chef “pantin” parlant patois, ok! Toujours est-il que l’histoire retiendra la prestation de serment de nouveaux juges constitutionnels.
Laissez-nous notre chef. On l’aime tel qu’il est et peu importe. C’est notre chef. Nous l’avons élu n’est-ce pas? Qu’on aime, qu’on aime pas, il est comme l’ancien chef qui se permettait tout au nom de sa majorité! Pourquoi ça me rappelle de maisons au camp Tshatshi? Soit, passons…
Sans courage, ni coulage, ni curage! Silence!
Un jour le chef dira ses vérités avec sévérité ! Et quand le chef veut parler tout le monde se tait car c’était la même chose avec l’ancien régime et pourquoi ça changerait maintenant? Silence encore !
Le chef a dit et il l’a fait. C’est tout ce qu’on demande à un chef. Surtout s’il est chef de l’Etat dans l’état actuel de notre pays où le peuple est sans élus, où on “parle et ment”.
Sans courage, ni coulage ni curage!
Le président désigné en a fait montre et depuis la montre du bon sens du FCC est sans essence. Mais ils sont les premiers à être motivés quand il faut énerver tout le monde,(Loi Minaku-Sakata, Augmentation de salaires de députés, entérinément du poète Ronsard, le rappel historique de la fable cancéreuse de la « Révolution de la modernité » etc.). Mais quand le chef, élu par le peuple agit au nom du peuple, eux s’effacent ou ne viennent pas ! Maudit soit la politique de la chaise vide !
Sans courage, ni coulage, ni curage!
La malédiction de la RDC ne passera plus par le chef de l’État qui subit une transmutation. De pantin à héros, il y a un pas. Le pas du courage et notre chef semble avoir franchi le Rubicon ou Kingakati!
Pourvu que cette belle histoire perdure car 18 ans de chantiers inachevés finit par lasser notre goût pour le bonne chose!
Sans courage, ni coulage, ni curage!
Le chef parlera, faisons comme on faisait d’habitude quand l’Autorité morale faisait ce qu’il voulait. C’est ça qu’on appelle sûrement « L’honnêteté intellectuelle! » Même un idiot sait ce que ça signifie, y croire serait de la malhonnêteté intellectuelle!
Qui vivra verra!
Christian Gombo