Le rapport sur la corruption en Afrique du Sud durant le régime de Jacob Zuma est illégal et hautement irrationnel, a déclaré porte-parole de la Fondation Zuma Mzwanele Manyi, lors d’une conférence de presse, samedi 25 juin.
Il affirme que pour Jacob Zuma, il s’agit « d’un ramassis de potins et de conjectures ». « Il est très léger sur les preuves. C’est un cas typique de fruit d’un arbre pourri », a dit le porte-parole de l’ancien président sud-africain.
Pourtant, Jacob Zuma est mis en cause dans ce rapport remis au président Ramaphosa le mercredi dernier après 4 ans d’enquête. L’ancien de l’Etat a même été condamné à quinze mois de prison pour avoir refusé de témoigner devant la commission anti-corruption avant d’être placé en liberté conditionnelle pour raison médicale.
Selon les conclusions de ce rapport, M. Zuma a été un acteur central d’un système mis au point pour piller l’argent public. Il est aussi décrit comme le pantin des frères Gupta, de puissants hommes d’affaires d’origine indienne, arrêtés en juin à Dubaï. Les autorités sud-africaines demandent leur extradition.
Entre-temps, le président Ramaphosa est lui-même au cœur d’une affaire du cambriolage datant de 2020 dans une de ses propriétés qui fait grand bruit. Pourtant, Cyril Ramaphosa, élu en 2018, a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.
Trésor Mutombo