Vendredi 6 décembre, 128 présumés « Kuluna », bandits urbains, dont deux militaires, ont été jugés en flagrance à Kimbaseke dans le cadre de l’opération « Zéro Kuluna ».
Il s’agit d’une initiative du ministère de la Justice pour endiguer l’insécurité orchestrée par les bandits urbains. Les audiences foraines de ce vendredi ont mené à des condamnations, certaines pouvant aller jusqu’à la peine de mort pour les crimes les plus graves. D’autres condamnés seront transférés dans des prisons de haute sécurité. Ils sont inculpés pour « terrorisme ».
En fait, cette initiative fait suite à la recrudescence du phénomène « Kuluna ». En novembre dernier, une journaliste de la télévision publique est morte quelques jours après son agression par un groupe de délinquants. Ce décès a relancé les préoccupations au sujet de l’insécurité à Kinshasa.
Entre-temps, le gouvernement a lancé une opération de traque de Kuluna, dénommée « Ndobo ». Elle sera menée par le ministère de l’Intérieur.
Ephraïm Kafuti