Jeudi 11 avril, au moins deux civils ont été tués par d’hommes armés assimilés aux Wazalendo à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, Est de la RDC, selon des sources locales.
Une jeep avec trois personnes à bord, qui venaient d’une banque, ont été fusillées par un groupe d’hommes armés, renseigne une source locale. Elle confie que ces assaillants, identifiés comme des Wazalendo, ont emporté l’argent en liquide et autres biens.
« Vivre à Goma devient de plus en plus effrayant et impossible pour les Gomatraciens, qui ne savent pas comment faire face à cette situation difficile. Elle occasionne la perte de vies humaines. Nous ne savons plus, qui sont porteurs d’armes », se désole un habitant de Goma.
Et sur les réseaux sociaux, cette situation fait débat. « Il faut s’assurer d’avoir écrit son testament, car n’importe quand on peut mourir. La durée de vie à Goma est moins de 24 heures », a réagi un internaute sur les réseaux sociaux.
La recrudescence de l’insécurité suscite des inquiétudes à Goma. « Nous sommes sur le terrain pour des enquêtes. Nous aurons une séance de travail demain avec tous les services de sécurité. Mais il faut dire que cette situation est déplorable. Nous devons tenir, car il s’agit d’un mode opératoire des terroristes », a déclaré Faustin Kapend, commissaire supérieur principal.
RK