Après un procès. Une condamnation au premier et second degrés. Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet du président Tshisekedi, a été acquitté pour absence des preuves dans le procès 100 jours. Son acquittement suscite des réactions.
« 20 ans, 13 ans puis acquittement pur et simple », se réjouit Jean-Baudoin Mayo, proche de Vital Kamerhe, sur Twitter. Puis vante sa foi. « J’en étais convaincu, car les faits pour lesquels VK était poursuivi, ne pouvaient pas être établis en bon droit. Immense épreuve de foi. Vive l’Etat de droit, bravo à la Justice congolaise », écrit-il.
Billy Kambale, secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC), son parti, rend hommage aux juges d’avoir dit le bon droit. « Mieux vaut la fin d’une chose que son commencement. Ecclésiaste 7:8. Après les larmes c’est la joie. Que la grâce et la louange soient rendues à Dieu. Merci Mwalimu @VitalKamerhe1 d’avoir tenu bon », déclare M. Kambale dans un tweet.
L’affaire 100 jours était celle d’un détournement présumé de plus de 50 millions Usd. Vital Kamerhe et ses coaccusés ont été innocentés. Mais certains s’interrogent quant à la responsabilité à établir dans cette affaire qui a fait grand bruit en RDC.
« On peut manipuler les hommes et les institutions, mais pas Dieu », écrit sur Twitter Jean-Claude Katende, coordonnateur de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO), sans ajouter un commentaire.
Pourtant, Georges Kapiamba, coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice, affirme que la « justice s’est contentée d’acquitter sans se soucier de l’affectation donnée à 60 millions Usd du contribuable congolais, décaissés par le Trésor Public ».
Sur les réseaux sociaux, des images montrent des partisans de M. Kamerhe en joie. Ils dansent, crient et chantent. Enfin, leur leader Vital Kamerhe recouvre ses droits d’un homme libre. Et reste vital.
Trésor Mutombo