Ce jeudi 21 juillet, Gueda Amani Wicht, ancienne gérante de la société Mwant Jet, a organisé une nouvelle remise et reprise dans les locaux du bâtiment. Selon les informations qui nous sont parvenues, Gueda Amani a demandé quelques documents, « notamment les créances à la banque, Engen, salaire du personnel, loyer, RVA et autres redevances », indique une source interne.
C’est elle même en personne qui s’est présentée pour faire cette remise et reprise, foulant aux pieds toutes les décisions de justice.
« On croirait que Gueda Amani Wicht est au-dessus de la justice. Elle ne respecte rien. Ni les jugements, ni les arrêts, elle passe au-dessus alors qu’elle parle d’Etat de droit. Visiblement, elle ne respecte rien. Mais la justice devra faire son travail face une personne qui ne respecte rien », insiste Maître Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michael Yav Tshikung.
Et pourtant, dans le procès-verbal d’installation de l’administrateur provisoire signé le 31 mai dernier, Gueda Amani Wicht avait effectué la remise et reprise avec l’administrateur provisoire Benjamin Nzailu, en exécution du jugement RCE 1947.
« La question qu’on se pose aujourd’hui est celle de savoir quelle remise et reprise organise-t-elle encore et en quelle qualité ? », confie un proche du dossier.
Une source interne dans la société d’aviation affirme que l’ancienne gérante s’est basée sur le jugement rendu le délivré le 18 juillet. Dans le jugement RFC 147, le tribunal de Commerce de la Gombe a prononcé la dissolution de la société Mwant Jet, sur demande de Gueda Amani Wicht. Un jugement en première instance frappé de l’appel introduit par Michael Yav.
Son avocat confie aussi s’être opposé à l’exécution de la liquidation par une défense à exécuter. « Bien plus j’ai écrit une correspondance aux liquidateurs ce jeudi 21 juillet. Je les ai invités à s’abstenir de poser des actes que quelle que la nature que ce soit pour le compte de la société Mwant Jet en se fondant sur le jugement, jusqu’à l’aboutissement de la procédure d’appel », observe Maître Jean Serge Jabur Makierba, l’un des avocats qui défend Michael Yav Tshikung.
Malgré toutes ces précautions prises pour veiller au respect des règles et procédures, l’ancienne dirigeante passe outre, comme un défi lancé à la justice. Un bras de fer qu’elle lance, sans ménagement à la justice et à l’associé qui veille au respect des règles.
La Rédaction