Mercredi 12 octobre, un groupe de quarante députés, qui se réclame du courant révolutionnaire progressiste d’Ensemble, s’est désolidarisé de Moïse Katumbi, leader d’Ensemble.
Ces députés, dissidents du clan Katumbi, disent « renouveler leur loyauté ainsi que leur fidélité au président Tshisekedi ».
« Le courant révolutionnaire progressiste s’oppose à la requête du parti ensemble pour la République, selon laquelle le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) doit être changer avant la tenue des élections du 2023 », rapporte cette déclaration.
La question du bureau de la CENI reste un point de discorde entre Ensemble et l’UDPS, parti présidentiel. Depuis quelques, les relations entre ces deux formations membres de l’Union sacrée, coalition au pouvoir, ne sont pas au beau fixe.
Dans une vidéo publiée sur Twitter il y a quelques jours, Olivier Kamitatu, proche de Moïse Katumbi, a exigé la tenue des élections dans le délai fixé par la Constitution. Ce qui passe mal au sein du parti au pouvoir.
Ces quarante députés appellent « le parti à tirer les conséquences, notamment la démission de ces délégués dans les institutions ».
Cette annonce intervient, alors que Chérubin Okende, ministre congolais des Transports et proche de Moïse Katumbi, visé par une motion de défiance, est sur une chaise éjectable. Entre le président Tshisekedi et Moïse Katumbi, les députés quarante députés ont fait leur choix.
Raymond Nsimba