Vainqueur de primaires face à Modeste Bahati et à Christophe Mboso, Vital Kamerhe est le candidat de l’Union sacrée pour le perchoir de l’Assemblée nationale.
Mardi 23 avril. Palais du peuple. Ce soir, la pluie s’est abattue sur Kinshasa, la capitale. Dans la salle, les députés de la coalition au pouvoir doivent choisir leur candidat et départager ces trois poids lourds de l’Union sacrée. Un évènement a un ton solennel. Il est 20 heures lorsque le vote débute. Sous les regards de tous les membres du présidium.
Suspens pendant le dépouillement. Un candidat s’envole en tête : Vital Kamerhe. Sans doute, il a su convaincre ses pairs de sa capacité à diriger l’Assemblée nationale avec « compétence et intégrité ».
Ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, Kamerhe est une figure politique expérimentée et respectée en RDC.
Dans son allocution de campagne électorale, le président de l’Union nationale congolaise (UNC) a promis sa loyauté au chef de l’Etat afin de mettre en œuvre son programme de réformes et de développement pour le pays.
« Je vais faire de l’Assemblée nationale un vrai temple de démocratie, renforcer le contrôle parlementaire. Je veux que tous les mercredis et chaque fois qu’il le faut, un ministre vienne s’expliquer sur sa gestion. Que je gagne ou que je perde, je resterai loyal au chef de l’État », a-t-il déclaré.
Au total, 372 députés nationaux membres de la famille politique du président Félix Tshisekedi ont participé au vote. Vital Kamerhe est arrivé en tête avec un peu plus de la moitié des suffrages exprimés, suivi de Christophe Mboso et de Modeste Bahati.
Ben Tshokuta