Quatorze présumés rebelles de Forces démocratiques alliées (ADF) sont aux arrêts depuis dimanche 24 octobre. L’annonce a été faite par le capitaine Antony Mwalushayi, porte-parole de l’armée à Beni, ville située dans l’est de la RDC. Il confie qu’il y a six ressortissants étrangers parmi ces éléments.
« Nous les avons arrêtés en cette période d’état de siège précisément, en ce mois d’octobre. Nous avons lancé les opérations dans la vallée de Mwalika, nous avons présenté quatorze combattants terroristes, et parmi eux, six étrangers », a dit le porte-parole de l’armée.
« Nous avons présenté les ougandais et les ougandaises. Nous avons présenté les Tanzaniens, les burundais. Nous avons aussi présenté les congolais ; c’est pour vous dire que le mal est profond, et que le mouvement dont nous faisons face, c’est un mouvement terroriste reconnu au niveau international. Parmi ces combattants présentés, il y a d’abord l’épouse du numéro 2 de ce mouvement et le fils du chef amigo », a-t-il détaillé.
Il qualifie les récentes attaques de rebelles ADF dans le secteur Ruwenzori comme d’une vengeance après ces arrestations. Le porte-parole de l’armée appelle la population de collaborer avec les services de sécurité pour traquer les rebelles dans cette zone. Depuis mai dernier, un état de siège a été décrété au Nord-Kivu et en Ituri. Une mesure qui vise à endiguer l’insécurité. Mais les groupes armés sont toujours actifs dans l’est de la RDC.
Augustin Sikwaya depuis Beni