De bleu et blanc vêtus, les élèves finalistes sillonnent la ville de Béni, dans la province du Nord-Kivu. Des cache-nez correctement portés, les élèves sont allés dans les différents centres pour les épreuves d’examens d’État. A partir de ce lundi 30 août, les finalistes congolais auront 4 jours pendant lesquels ils vont être aux tests sur différentes matières apprises.
Les examens d’Etat à Beni, Est de la RDC, se déroulent dans un contexte particulier. Au delà de l’insécurité, cette session se déroule dans un environnement marqué par la pandémie du Coronavirus. D’après les autorités locales, près de 4.000 candidats sont inscrits dans trente-deux centres dans la ville de Beni.
«Cette année scolaire aura été marquée par plusieurs événements, notamment la pandémie au COVID-19 à l’est. Mais l’incertitude quant au bon déroulement de ces épreuves demeure», indique Bwambale Kikeke, directeur provincial du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
Déjà tôt le matin les dispositifs sont installés. Des éléments de la police déployés pour sécuriser les centres d’examen. Des lavages de main installées à l’entrée de salles d’examen. La pandémie du COVID-19 oblige. Le début des épreuves a été lancé par le colonel Muteba Kashale Narcisse, maire de la ville de Beni. Au sortir de centres des examens, les élèves sont confiants. Et affirment avoir bien travaillé. Ils espèrent à la réussite. «Aujourd’hui, les questions de l’examen étaient faciles. Je crois à la réussite après à l’épreuve de cette journée», a indiqué Marie, élève croisée dans l’un de centres d’examen.
«L’examen s’est bien passé. Je remercie les autorités d’avoir déployé les forces de l’ordre dans les différents centres pour sécuriser les examens. J’espère que cela sera le cas jusqu’à la fin de ces épreuves. Nous avons peur d’être troublé par les rebelles ADF comme en 2017», a confié Josias Syalivene.
Débutées ce lundi, ces épreuves vont durer quatre jours. En majorité, près de 800.000 candidats sont inscrits dans plus de 2000 centres à travers le pays.
Augustin Sikwaya/Beni