« Ni la violence ni la force que le pouvoir utilise indûment ne me fera reculer », a déclaré l’opposant Delly Sesanga, candidat déclaré à la présidentielle prochaine lors d’un point de presse ce dimanche 30 juillet à Kananga, province du Kasaï Central.
L’opposant s’est exprimé avoir vu son cortège attaqué à Kananga par des « partisans du camp Tshisekedi », a-t-il souligné.
Il a par la même occasion exprimé sa désapprobation par rapport à ces incidents barbares et violents dont il fait l’objet.
Abordant les questions en rapport avec son arrivée samedi 29 juillet dernier à Kananga, ville qui l’a élu député provincial, le Président du parti politique Envol a, d’entre de jeu, souligné que son arrivée s’inscrit dans le cadre de la tournée de la « Refondation du Congo » qui l’a emmené, depuis le début, dans plusieurs provinces notamment : le Lwalaba, le Maniema, le Haut -Uélé, la Mongala où il a annoncé sa candidature à la présidentielle de décembre 2023, l’Equateur, le Maindombe et le Kwilu.
A l’en croire, le Kasaï qui n’est pas une zone à part, moins encore un pays se situe donc comme étape actuelle de sa tournée de la « Refondation du Congo » dont l’objectif principal est d’« expliquer à la population congolaise en général le bien-fondé » de sa candidature à la magistrature suprême.
Cependant, malgré ces brouillards et les épines semés par le camp de la majorité au pouvoir qui n’a pas su tenir ses promesses innombrables pendant ces cinq années: « je félicite la population du Kasaï central qui a commencé, après un travail d’arrache-pied conduit ici dans la province, à comprendre le bien-fondé de notre discours, des nos actions, de notre engagement. Le Kasaï a besoin du changement et la population congolaise partout où nous sommes passés a fait preuve du même souci », a précisé le candidat président Delly Sesanga.
L’élu de Luiza a aussi rappelé que « l’élection régulière, la tenue des élections fait partie des rituels normaux dans le cadre d’une démocratie et la liberté de chacun est de mise…Nous ne demandons pas aux partisans de M. Tshisekedi, candidat à sa propre réélection, d’être de nôtre. Mais nous avons le droit de dire aux congolais ce que nous pensons de ce pouvoir et de la nécessité qu’il y a à avoir une alternance », a tranché Sesanga.
Pour l’heure la tension est redescendue dans la ville de Kananga. «La population n’est plus dupe. Elle ne va plus reculer devant les intimidations orchestrées par le pouvoir en place », espère le candidat président pour la présidentielle de décembre 2023.
Annie Ngomamvula