Des dizaines de civils tués. Trente autres grièvement blessées. C’est bilan d’une attaque de présumés miliciens de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) dans un camp de déplacés à Djugu en Ituri, dans l’Est de la RDC, la soirée du mardi 1er février. C’est ce qu’a rapporté un responsable local ce mercredi 2 février.
Ce bilan reste encore provisoire, selon le responsable local. Après cette attaque, le camp de déplacés s’est vidé. Les populations ont fui cette zone, craignant pour leur sécurité.
D’après le liutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée congolaise en Ituri, « cet acte que vient de faire la CODECO est un crime contre l’humanité et que les auteurs de cet acte ignoble ne resteront pas impunis après les avoir appréhendés où qu’ils soient ».
« Nous rassurons à toute la population, au nom du gouverneur militaire, que les forces de défense et de sécurité sont décidés de poursuivre ces hors-la-loi et de les mettre hors d’état de nuire, les arrêter, de les juger et de les condamner pour leurs atrocités comme si on était à l’époque de moyen âge », a dit lieutenant Jules Ngongo.
Pourtant, les provinces du Nord-Kivu et celle de l’Ituri sont en état de siège, mesure prise par le président Félix Tshisekedi pour endiguer l’insécurité, les groupes armés restent toujours. Ils tuent, pillent, kidnappent et volent.
Augustin Sikwaya depuis Beni