Au moins dix-sept personnes abattues. Treize autres portées disparues. Plusieurs dégâts matériels enregistrés. C’est le bilan des attaques attribuées aux combattants de Forces démocratiques alliées (Adf) à Irumu en province de l’Ituri, dans l’est de la RDC. L’information a été livrée par des sources locales ce mercredi 5 janvier. D’après certains ex-otages, ces corps exécutés gisent encore sur le sol.
Selon Christophe Munyanderu, coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains (Crdh) à Irumu, plus au moins douze ex-otages ont réussi à s’échapper. « Les rebelles étaient venus dans notre village de Idou vers 17 heures. Les balles ont commencé à crépiter avant que des hommes armés de nous emporter dans la brousse. Là-bas, j’ai vu dix corps », a confié un habitant.
Contactée par Sahutiafrica, une source sécuritaire s’est réservé de confirmer ce bilan. Selon cette source, « depuis les premiers bombardements contre leurs bastions, les ADF sont en errance dans la zone et multiplient des attaques sauvages et isolées dans l’objectif de semer la peur et de baisser la confiance de la population dans les services de sécurité ».
Malgré les opérations conjointes menées par les armées ougandaise et congolaise, les groupes armés restent toujours actifs. Ils tuent, kidnappent et voler.
Augustin Sikwaya depuis Beni