Dimanche 6 décembre, le président Félix Tshisekedi, dans son allocution à la nation très attendue par le peuple, après les consultations qui ont duré un mois environ, s’est exprimé sur les avis recueillis auprès des congolais et à leur satisfaction. Notamment en ce qui concerne “la fin de la coalition FCC-CACH”, la dissolution de l’Assemblée Nationale, la pérennisation de l’alternance politique et les réformes constitutionnelles à entreprendre. Cette annonce est abondamment commentée à Kinshasa et dans le reste du pays.
Félix Tshisekedi a notamment décidé de nommer un informateur dans les tout prochains jours. Un informateur qui va identifier une nouvelle majorité au parlement. Ce qui permettra au Chef de l’Etat de constituer son Union sacrée de la nation, avec un nouveau gouvernement et une nouvelle conception de la gouvernance. Pour plus d’un observateur, cette nomination est une façon détournée d’envisager la fin de la coalition FCC-CACH, une coalition qui n’aurait pas permis au Chef de l’Etat congolais de mettre ses différentes politiques en marche afin d’améliorer les conditions de vie des congolais.
«Le gouvernement de coalition n’a pas permis de mettre en œuvre le programme pour lequel j’ai été élu», a insisté Félix Tshisekedi. Il envisage donc de constituer un nouveau gouvernement qui va l’accompagner jusqu’à la fin de son quinquennat afin d’accomplir ses différentes promesses de campagne.
«Le travail a commencé», a lancé Félix Tshisekedi. Son discours est un appel à l’unité du peuple congolais. Un message qu’il a redit dans les quatre langues nationales du Congo, afin d’être bien compris par le peuple. Son appel au soutien de la population s’avère important alors que des luttes fréquentes sont observées entre les membres de la coalition au pouvoir. En cas de blocage au niveau du Parlement, le Chef de l’Etat congolais n’a pas non plus exclu la possibilité de dissoudre cette institution.
Alimasi Kambale