La Convention des fédéralistes pour la démocratie chrétienne (Cofedec) a, dans une déclaration, affirme que « la tenue des élections sans les territoires de Kwamouth, Nyiragongo, Masisi et Rusthuru est une manière implicite de cautionner la balkanisation de la RDC ».
Cette formation politique fait aussi état de manque de consensus dans la désignation des animateurs de la commission électorale et la Cour constitutionnelle. Pourtant, c’est un processus qui devrait conduire aux élections inclusives, crédibles, transparentes et apaisées, rapporte la déclaration.
« Compte tenu de ce tableau sombre, la Cofedec décide de ne pas déposer les listes de ses candidats aux élections, qui se préparent. Elle invite ses candidats à la sérénité et à la mobilisation pour des élections, aussitôt que les conditions s’y prêteront », ajoute le document.
Cette formation politique indique avoir constaté la persistance de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers au Nord-Kivu et en Ituri, pourtant placées sous état de siège. La Cofedec déplore aussi l’occupation des territoires de Rusthuru, Masisi et Nyiragongo par les rebelles du M23.
Entre-temps, le président de la Ceni a consulté des opposants. Une façon pour lui d’obtenir l’adhésion de l’opposition pour des élections générales prévues à la fin de cette année. Lundi, Denis Kadima a échangé avec Adolphe Muzito, candidat déclaré à la présidentielle.
Le 30 juin, les opposants Martin Fayulu, Matata Mponyo, Delly Sessanga et le camp de Moïse Katumbi, tous des candidats déclarés à l’élection présidentielle, ont exigé l’affichage des listes des électeurs et de l’audit externe du fichier avant d’embarquer dans le train des élections.
RK