Les embrouilles-péages…Kin-chaleur, Kin-chialeur…Une préférence sans référence, car nos routes ne suffisent plus. Même les piétons ne savent plus où poser les pieds. Tout le monde à au moins un véhicule, et pire encore quelques fois une moto. Malgré tout, on a l’audace de nous plaindre du pouvoir…
Les embrouilles-péages
Kin-chaleur, Kin-chialeur. Une préférence sans référence. Mieux que les routes, on a des sauts de moutons. De fois, il faut viser haut. Et même avec les futurs nouveaux permis de conduire aux couleurs de « Jésus revient bientôt », il y a de l’ambiance sur nos routes…
Les embrouilles- péages…
Kin-chaleur, Kin-chialeur. Une préférence sans référence. Dans l’ambiance de nos routes minimums, on se fâche, on crie, on se crie, on s’égosille même, on s’insulte, on insulte. Et surtout, on n’oublie pas que nos policiers de la route font le métier le plus pénible du monde. D’où on pense à eux. La faute à la solidarité africaine. Même s’ils sont souvent violents, notre charité les rendra doux…
Les embrouilles- péages…
Kin-chaleur, Kin-chialeur. Une préférence sans référence. Partout « il faut donner des droits de passages ». Je dis bien « il faut donner des droits de passages » si pas aux roulages, aux mendiants. Si pas aux mendiants, aux mendiants déguisés. Si pas aux mendiants déguisés, aux mendiants masqués. Si pas aux mendiants masqués, aux « bureaux deux ». Si pas « aux bureaux deux », aux improvisateurs gestionnaires de routes de l’État (un métier qui ne demande que la grande gueule et l’intimidation). Si pas aux improvisateurs gestionnaires de routes de l’Etat, aux arrangeurs bénévoles de routes de l’Etat. Si pas aux arrangeurs bénévoles de routes de l’Etat, aux policiers quelconques, pourvu qu’ils aient un uniforme. Si pas aux policiers quelconques, aux enfants du pays oubliés. Si pas aux enfants du pays oubliés aux…bref partout ou du moins presque partout, le passage se paye et tout cela ne fait pas toujours jouir…
Les embrouilles- péages…
Kin-chaleur, Kin-chialeur/ Une préférence sans référence. Nos chefs n’aiment pas cela. Ils sont toujours pressés sur les peu de routes mauvaises qu’ils n’arrivent pas à élargir, comme s’ils arrangent le pays. Depuis que plusieurs vidéos X de certains circulent, on comprend mieux l’empressement des uns et des autres. Car les faits disent que le pays est toujours pauvre alors qu’ils font chier tout le monde sur les routes comme s’ils allaient travailler…Et bien sûr, eux ne payent aucun péage, ils sont l’Etat…
Christian Gombo