Des uniformes pimpants et neufs, avec de nouvelles coiffures, les élèves finalistes ont défilé les uns après les autres dans les rues de Kinshasa. Macarons en mains pour certains et sur le cou pour d’autres. Les finalistes du secondaire ont affronté l’épreuve de dissertation lundi 8 mai.
« Cette première expérience était magnifique. L’examen s’est bien déroulé et il n’y avait aucune complication. Je me suis bien préparé au préalable. Dans la salle, j’étais très posé », confie Gradi Tshijika, d’une dizaine d’années, de grande taille. Confiant, Gradi a porté son choix sur la famille, thème dans lequel il avait plus d’arguments à donner.
Kertisse Maluta, de petite taille, se veut rassurant et dit avoir donné le meilleur d’elle-même. « Tout était parfait. Ce n’était pas aussi difficile que je l’imaginais. C’était juste question d’être conscient de ce que tu fais, de ne pas choisir le sujet par plaisir, mais plutôt selon tes capacités intellectuelles », croit-elle.
Après son échec l’année, Benjamin Nzola est déterminé à faire mieux pour arracher son bac. « La dissertation n’était pas seulement une répétition, mais aussi une leçon. Elle s’est bien déroulée. J’étais tranquille. Pour couronner le tout, j’ai travaillé sur le thème de la femme, car c’était très facile pour moi », souffle.
Aminata Namasia, vice-ministre congolaise de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), a lancé les épreuves hors session de l’Examen d’État édition 2023 à Kinshasa. La première étape de ces épreuves a enregistré 985.497 candidats contre 918.620 en 2022, dont 43,6% des filles, répartis dans 2.827 centres disséminés sur toute l’étendue de la RDC.
Mervedie Mikanu