Podium et plusieurs stands installés. Musique et danse contemporaine. Un écran géant pour la projection des films. Mardi 2 novembre, la 8e édition du Festival international de cinéma de Kinshasa (Fickin) s’est ouverte à l’académie des Beaux-Arts à Kinshasa, capitale congolaise. Cette édition, axée sur le management du cinéma en RDC, s’étend jusqu’au dimanche 7 novembre. D’après les organisateurs de ce festival du 7e art, 142 films ont été sélectionnés dans 41 pays. Et 24 films congolais seront projetés.
C’est le couché du soleil à Kinshasa. Le public a les yeux fixés sur l’écran géant installé à l’académie de Beaux-Arts. Difficile de retenir son rire. Le film « Abula Ngando », un court-métrage d’humour, fait rire. Dans un coin isolé de cet espace, un couple se régale et éclate de rire après séquence du film. « Abula Ngabdo », c’est l’un des trois films projetés lors du lancement du Fickin.
« Abulanga Ngando est un fait de société. Ce sont des escapades entre parents. Un papa qui est en ville mais il dit à sa femme qu’il est en dehors de la ville. Ce secret se révèle un jour après un incident », confie El Basse Manuana, metteur en scène de ce film, à Sahutiafrica. El Basse Manuana a eu droit à des ovations du public à la fin du film.
Kevin Mavakala, réalisateur et scénariste, ne garde pas sa joie de participer à ce festival du 7e art. « Il n’y en a pas deux comme celle-ci en RDC. Kevin va aussi présenter un film intitulé : « La star ». D’après lui, « c’est l’histoire d’un jeune, qui est à son premier tournage, mais repoussé par la fille avec qu’il devait tourner parce qu’il avait une mauvaise haleine ».
« Nous voulons que le cinéma congolais puisse vivre et qu’il ait de l’avant. Le cinéma congolais n’est pas encore sorti au niveau où nous voulons qu’il arrive », dit Arsen Kamango, un des visages du cinéma congolais, à Sahutiafrica.
Une compétition des films documentaires, des films longs et court-métrage est prévue durant de ce festival.
Joe Kashama