Ce lundi 18 septembre, Jonathan Bolingi, international congolais, est sorti des soins intensifs à Novi Sad en Serbie, selon François Kabulo, ministre congolais des Sports.
Il affirme que l’attaquant de Vojvodina est toujours « sous surveillance de ventilation ». « Les médecins sont en train de le suivre », assure le ministre Kabulo. D’après lui, les premiers examens n’ont pas laissé de traces de typhoïde ni de poison, contrairement aux rumeurs qui bruissaient à Kinshasa.
En fait, des rumeurs ont fait état de la mort de Jonathan Bolingi. Aussitôt, cette nouvelle a été démentie par ses proches. Mérikani Pangi, son père, a confié à Sahutiafrica que « son fils n’était pas mort » et que « son état de santé s’améliorait petit à petit ».
« Son sang a été envoyé dans un centre spécialisé pour des examens approfondis. Il y a 50% de chance que Bolingi s’en sorte. Les soins sont administrés à 80 kilomètres de Belgrade. Notre ambassadeur et tous les diplomates sont en train de suivre de près sa situation », tente de rassurer François Kabulo.
De Kinshasa à Novi Sad, que s’était-il passé ? L’état de santé de Jonathan Bolingi, 9 buts en 34 sélections, a suscité des inquiétudes. L’ancien joueur du TP Mazembe a été admis aux soins intensifs. D’après son club Vojvodina, les poumons de l’attaquant congolais de 29 ans auraient été impactés par un virus, dont l’origine reste inconnue.
A Kinshasa, Bolingi était venu encourager ses coéquipiers de la sélection qui ont réussi à se qualifier à la Can après leur victoire face au Soudan, 2-0. Si les Léopards retrouvent cette messe du football africain, Jonathan Bolingi, lui, livre un match contre la maladie.
Trésor Mutombo