Une dizaine de civils ont été tués début septembre dans une série d’attaques de rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), affiliés à Daesh, dans le territoire d’Irumu en Ituri, dans l’est de la RDC, selon des sources locales.
Elles font aussi état de plusieurs autres civils portés disparus. « Ces civils ont été exécutés à Ndimo et à Zunguluka. Après ces rebelles sont revenus sur Ndimo coton », a confié à Sahutiafrica Christophe Munyanderu, acteur socio-politique de la région.
D’après lui, il ne s’agit encore que d’un bilan provisoire. Il appelle le gouvernement à renforcer les effectifs de militaires, qui mènent des opérations contre les ADF. En fait, ces opérations ont été lancées fin 2021. Elles sont menées par des armées congolaise et ougandaise. Christophe Munyanderu indique que le problème d’effectif permet aux assaillants de circuler, commettant des bavures sans crainte.
Malgré cette mutualisation des forces entre FARDC-UPDF, la situation sécuritaire reste précaire en Ituri et au Nord-Kivu dans l’est de la RDC, où des groupes armés sont actifs, mais aussi sèment terreur et désolation.
RK