Lundi 20 juin, une faction de la milice de la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco) a signé un acte d’engagement pour la paix et le cessez-le-feu à Bunia, capitale de l’Ituri, dans l’Est de la RDC.
C’était en présence du général Johnny Luboya N’kashama, gouverneur militaire de l’Ituri, et plusieurs autorités sécuritaires et coutumières.
Dénommée Union des révolutionnaires pour le développement du peuple congolais (URDPC), cette faction dit être prête d’intégrer le programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Réinsertion Sociale (PDDRC-S). Mais elle prévient tout de même « qu’elle se réserve le droit de riposter contre toute provocation armée venant des FARDC ou d’une milice malgré la signature de cet engagement ».
Désiré Londroma, chargé de défense de cette milice, demande au gouvernement congolais de libérer certains de leurs combattants détenus à la prison centrale de Bunia. Ils ont été arrêtés pour avoir participé au mouvement insurrectionnel.
Cette faction dissidente de la Codeco devient le troisième groupe armé à signer l’acte d’engagement pour la paix en Ituri. C’est après la Force de Résistance Patriotique de l’Ituri (FRPI) en 2020 et le Front Patriotique et Intégrationniste du Congo (FPIC) Chini ya kilima, au mois de mai 2022. Cet engagement est l’une des retombées des assises du forum intercommunautaire Bale qui réunissant le peuple Lendu en province de l’Ituri et dans la diaspora.
Depuis Goma, Reagan Kimbale