Arrivé à Kinshasa, capitale congolaise, dimanche, le président William Ruto rencontre son homologue congolais, Félix Tshisekedi, ce lundi 21 novembre. Les deux hommes devront évoquer notamment la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, où les forces congolaises et les rebelles du M23 s’affrontent dans le territoire de Rutshuru.
D’après la présidence kényane, les deux chefs d’Etats devrait aussi discuter des investissements et l’intégration régionale. Cette visite du président Ruto intervient quelques jours après celle de son prédécesseur, Uhuru Kenyatta, facilitateur désigné par l’EAC pour la crise sécuritaire dans l’est du Congo. A Kinshasa et à Goma, l’ancien président kényan a, la semaine dernière, échangé avec les autorités, des diplomates et les communautés locales.
Nairobi assure tenir un rôle crucial dans des pourparlers de paix, rapporte le communiqué de la présidence kényane. Le président Kenyatta, facilitateur de l’EAC, a appelé les groupes armés à déposer les armes et à choisir le dialogue. Le Kenya a décidé l’envoi d’environ 900 soldats en RDC dans le cadre d’une force conjointe de l’EAC mise en place pour aider à rétablir la sécurité dans l’est de ce pays, un premier groupe de soldats étant arrivé il y a une semaine.
Mais jusque-là, Kinshasa ne veut pas dialoguer avec la rébellion du M23. Pour le gouvernement congolais, il s’agit d’un mouvement terroriste soutenu par le Rwanda. Des accusations que Kigali a toujours niées.
Le week-end, le président Paul Kagame a, à la demande du président Kenyatta, accepté d’exhorter le M23 à se retirer de ses positions en territoire de Rutshuru. Pourtant, les combats ont repris dimanche après une relative accalmie.
La Rédaction