Kibali Gold Mine (KGM), qualifiée de plus grande mine d’or d’Afrique, a pris un nouveau virage vers l’écologie, devenant l’une des mines les plus respectueuses de l’environnement sur le continent, selon les déclarations de Mark Bristow, Président et Directeur Général de KGM.
Devant un parterre de journalistes, il décrit les actions de cette mine d’or pour conserver l’environnement. En fait, une part significative de l’électricité qui alimente la mine de Kibali provient de trois centrales hydroélectriques.
Mark Bristow indique que les travaux de la construction d’une nouvelle centrale solaire de 16 mégawatts tendent vers leur fin. Cela devrait augmenter la part globale d’électricité renouvelable de la mine de 81 à 85%, couvrant entièrement les besoins énergétiques de la mine avec des sources renouvelables pendant six mois. Cette centrale sera associée à une infrastructure de stockage d’énergie supplémentaire pour soutenir l’approvisionnement en énergie hydroélectrique durant la saison sèche.
« En tant que partenaire de longue date de la RDC, nous avons établi Kibali dans le Nord-Est reculé du pays, ouvrant ainsi une nouvelle frontière minière. Ce faisant, nous avons aussi soutenu le développement d’une économie locale prospère », a déclaré Mark Bristow.
Il met en avant l’impact économique et social de la mine. « Notre investissement total dans le pays à ce jour, sous forme de redevances, d’impôts, de dividendes et de paiements aux fournisseurs locaux, s’élève à $4.7 milliards », a ajouté le patron de KGM.
D’après lui, la mise en œuvre des projets de développement communautaire soutenus par le fonds de développement communautaire de Kibali et le financement de projets en cours pour introduire des rhinocéros blancs supplémentaires dans le parc national de la Garamba, montrent l’engagement envers la RDC.
Sur le plan opérationnel, la mine de Kibali a atteint ses objectifs de production pour 2023, établissant un nouveau record en alimentation annuelle. Elle reste en bonne voie pour remplacer avec succès les réserves extraites au cours de l’année. Ce succès illustre le résultat de l’engagement à établir des partenariats avec les communautés locales.
Le PDG de KGM exprime « la volonté de Barrick de travailler avec le gouvernement pour accroître les investissements et les projets de développement en RDC ».
La semaine dernière, cette société minière a été menacée de fermeture, à cause notamment « de cas de fraudes liés à la sous-traitance ».
Selon les autorités congolaises, la mine avait confié 90% de ses contrats de sous-traitance à une entreprise belgo-indienne, qui à son tour exigeait des commissions aux entreprises congolaises sous-traitantes. Mais, KGM rejette ces accusations. Elle affirme avoir investi « près de 325 millions Usd chaque année dans la sous-traitance et les sociétés congolaises n’ont pas moins de 55% ».
Ben Tshokuta