A l’approche des élections, la loi sur la répartition des sièges divise à l’Assemblée nationale, où les députés de l’opposition ont quitté la plénière de lundi 29 mai en opposition à l’examen de ce projet de loi.
Pour les élus membres du Front Commun pour le Congo (FCC) plateforme de l’ex-président Joseph Kabila, ce projet de lois ne peut être reçu à l’Assemblée nationale pour être examinée puisque issue d’un processus d’enrôlement « frauduleux, amateur et non audité par une structure externe ».
Candidat déclaré à la présidentielle, Delly Sesanga lui aussi a quitté la plénière. « Cette loi se base sur des faux chiffres confectionnés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour accréditer un processus frauduleux » a-t-il déclaré à la presse.
Lors du dernier conseil des ministres, le gouvernement congolais a adopté, dans les termes identiques que la CENI, le projet loi portant répartition des sièges par circonscription électorale pour les élections législatives, provinciales, municipales et locales. Ainsi, ce document a été envoyé au Parlement pour examen.
La Ceni affirme avoir reconduit les sièges tels que fixés dans la loi 2018, année de la dernière échéance, dans les aires opérationnelles frappées par l’insécurité consécutive à la violence armée.
Joe Kashama