Alors les combats s’intensifient entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23 dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu, province située dans l’est de la RDC. Ce mardi 29 mars, la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (Monusco) dit « ne pas être engagée directement aux combats par rapport aux M23. Mais dans le cadre de son mandat, elle agit en soutien aux forces de sécurité congolaises et, donc, des FARDC ».
Selon le général Benoît Chavanat, commandant second des forces de la mission onusienne, « la situation est relativement confuse comme toujours, quand il y a des affrontements puisqu’il est difficile de préciser les positions des uns et des autres ».
Il insiste que la mission première de la Monusco soit celle de la protection des civils. « Il y a deux enjeux principaux. Le premier, c’est bien sûr la protection des civils qui est le cœur de notre mission. Et pour ce qui est de la zone des affrontements actuels, nous sommes présents sur une base importante au Sud-Ouest de Bunagana. Cette présence nous permet d’une part d’accueillir les populations civiles. On a observé des mouvements des populations civiles qui craignent pour leur sécurité. Nous avons déjà hier accueilli plusieurs groupes des personnes », a-t-il déclaré.
Il indique qu’une base de la Monusco dans la zone de combats permet d’accueillir et de convoyer les personnes qui fuient les affrontements vers des secteurs plus sécurisés.
Depuis le 6 mai 2021, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri ont été placées sous l’état de siège. Cette mesure exceptionnelle où les autorités civiles ont été remplacées par des officiers de l’armée et de la police. Afin de mettre fin à l’insécurité et aux massacres de civils par les groupes armés.
Ali Maliki