Mardi 3 décembre, Constant Mutamba, ministre congolais de la Justice, a annoncé l’exécution de la peine de mort contre les « kuluna », bandits urbains actifs.
Cette décision, prise sur instruction du président Félix-Antoine Tshisekedi, vise à répondre à la recrudescence de la criminalité dans la capitale congolaise. Une commission spéciale, composée de hauts magistrats civils et militaires ainsi que de représentants du commissariat provincial de la police, a été mise en place pour organiser des procès en flagrance dès ce mercredi.
Le ministre Mutamba déclare que « tous les kuluna arrêtés seraient jugés et condamnés pour terrorisme passible de la peine capitale ». Les condamnés à la perpétuité seront transférés dans des prisons de haute sécurité, comme Angenga, dès ce week-end.
Des opérations de bouclage seront également menées dans les quartiers afin de traquer les bandits. Le ministre Mutamba estime que la peine de mort est la solution la plus efficace pour lutter contre le banditisme urbain.
Cette annonce intervient quelques mois après la libération conditionnelle de centaines de détenus, en septembre dernier.
Depuis, la population se plaint d’une augmentation significative des actes de banditisme, alimentant la pression sur le gouvernement pour prendre des mesures radicales. Même si l’application de la peine de mort reste un sujet controversé.
Ephraïm Kafuti