Suspens à Kinshasa, capitale congolaise. Les finalistes attendent les résultats du baccalauréat. Selon le gouvernement, les résultats de Kinshasa seront disponibles après que toutes les autres provinces. Une décision qui surprend les finalistes kinois. Mais ils sont confiants de leur réussite.
« J’étais surpris d’apprendre la décision du ministre. Mais ça ne dérange pas que mes compatriotes soient servis avant nous. Je suis confiante et crois à la providence. Je vais réussir peu importe le moment de cette publication », confie Giovanni Ndombasi, finaliste de l’Institut technique agricole et commerciale (ITAC). Vêtu d’un maillot bleu, Giovanni revient de l’entraînement. Il est aussi footballeur.
« Cette idée de débuter dans le Haut-Katanga est un peu flippante et énervante. Je me pose tant de questions du genre, si à Kinshasa ça sort quand ? A chaque fois que j’attends le sifflet, je deviens agité en croyant qu’on a publié. Mais il n’y a rien, d’un coup je deviens dépaysée », explique Colette Ferraz, finaliste à l’école Tubay, située dans la commune de Mont-Ngafula, à l’ouest de Kinshasa.
A chaque coup de sifflet dans son quartier, Colette stresse. Mais elle croit en sa réussite. « Je vis dans l’incertitude jusque-là parce que je n’ai pas vu mes résultats un mois après les épreuves. Je suis inquiète. Je n’arrête pas de stresser », raconte Déborah Mulanga, finaliste de l’Institut Mgr Kimbondo. De teint bronzé, elle fait la vaisselle.
Joe Ntambwe