A Kinshasa, capitale congolaise, quatre-vingt-deux établissements d’enseignement supérieur et universitaire dont dix-sept publics et soixante-cinq privés sont autorisés à fonctionner durant la nouvelle année académique prévue du 5 janvier au 7 octobre 2022. C’est ce qu’a annoncé Muhindo Nzangi, ministre congolais de l’enseignement supérieur et universitaire (Esu) dans un communiqué lundi 20 décembre. Il a également annoncé la fermeture de trente-neuf autres dans la capitale congolaise.
D’après lui, ces établissements sont déclarés non viables. « Les établissements reconnus viables sont encouragés à continuer à fournir un effort pour améliorer les conditions d’études. Ceux ne remplissant pas les critères de viabilité se verront retirer leurs actes juridiques et fermés », a indiqué le communiqué.
Parmi les établissements universitaires suspendus figurent l’Université Canadienne au Congo, l’Université Cartésienne au Congo et l’Institut Supérieur d’Ophtalmologie et d’Optique de Kinshasa. Mais aussi l’Institut Supérieur des Sciences de Santé Kimbanguiste et l’Institut du Pétrole et du Gaz.
Cette décision intervient après l’audit organisationnel et l’enquête de viabilité des établissements de l’Esu menés par le gouvernement congolais aux mois d’août et de juillet sur toute l’étendue du pays.
Asaph Mawonda