Alors que Human rights watch a dénoncé la répression de l’opposition à l’approche des élections en RDC, le gouvernement congolais rejette ces allégations.
Pour Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, le prétendu ciblage de l’opposition politique, mis en avant avec insistance par HRW, se heurte aux faits concrets.
« Les mesures prises par les autorités visent à maintenir l’ordre public, à préserver la sécurité des citoyens et à prévenir toute manifestation de violence. Il est fondamental de souligner que l’intervention des forces de sécurité se conforme autant aux lois nationales qu’aux protocoles internationaux régissant le maintien de l’ordre », dit le ministre Muyaya dans le communiqué.
S’agissant de cas cités par l’organisation de défense des droits humains, le gouvernement affirme que « les actions prises à l’encontre de personnes spécifiques reposent sur des informations crédibles et des preuves tangibles ».
« Toutes les allégations de violations des droits humains font l’objet d’enquêtes approfondies et transparentes. Les individus présumés responsables de tout acte répréhensible seront tenus pour responsables devant la loi, indépendamment de leur statut ou de leur affiliation politique », rapporte le communiqué.
Mardi, HRW a, dans un rapport, dénoncé la répression et les intimidations auxquels l’opposition politique fait face, dans un contexte de tensions politiques tendues. D’après cette organisation, les autorités de la RDC ont « pris pour cible des dirigeants de partis politiques », mettant les arrestations de proches de l’opposant Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle : Salomon Kalonda et Mike Mukebayi, mais aussi l’assassinat de Chérubin Okende, ancien ministre congolais des Transports, retrouvé dans sa jeep le 13 juillet dernier.
Béni Bavila