Face à une pénurie de carburant qui agite Kinshasa, capitale congolaise, Didier Budimbu, ministre congolais des Hydrocarbures, a levé la mesure de contingentement prévoyant la réduction de la distribution de carburants dans les stations-services vendredi 9 septembre.
« La distribution redevient à la normale avec 1300 mètres cube par jour », a dit M. Budimbu, selon sa cellule de communication. Cette annonce qui a été faite à l’issue d’une réunion avec les sociétés de la logistique pétrolière: Sep et Lerexcom.
Selon Jimmy Nzimoto, Directeur d’exploitation de Sep Congo, un autre bateau commandé par le gouvernement arrive ce 11 septembre avec 28 mille tonnes métriques d’essence. Il affirme que « ce produit sera pris en charge au niveau de la SOCIR avec aussi le concours de Sep Congo de façon à ce qu’il puisse être rapidement mis à la disposition de la population ».
Jimmy Nzimoto demande aux stations-services d’être accessibles aux camions citerne. « Si elles sont accessibles, nos camions seront en mesure de dépoter rapidement les produits de rentrer à notre dépôt d’entreposage afin d’être reprogrammé pour d’autres clients encore », a-t- ajouté.
Si les autorités prennent des dispositions, les stations-services sont bondes jusque tard la nuit depuis le lundi. Des longues files d’attente de plusieurs dizaines de véhicules ou motos s’y observent. « Je suis resté à la station-service jusqu’à 2 heures du matin pour acheter le carburant. Moi, j’ai eu la chance de m’approvisionner. D’autres restent jusque pendant des heures tardives sans approvisionner. Et les Kadhafi, revendeurs du carburant, ont augmenté le prix. Ils nous vendent un litre d’essence entre 6.000 Fc, 7.000 Fc voire même 8.000 Fc », se plaint un motard à Sahutiafrica.
Cette pénurie de carburant affecte le transport en commun. Des arrêts sont bondés, mais des véhicules de transports sont rare.
Trésor Mutombo