Lundi 12 février, l’Assemblée nationale a procédé à la validation des pouvoirs de 477 députés nationaux proclamés par la CENI suite aux élections du 20 décembre dernier. Cette tâche a été effectuée lors d’une plénière.
Cette validation a pour conséquence de donner aux députés élus concernés par l’incompatibilité, comme spécifié à l’article 108 de la Constitution, un délai de 8 jours à partir de lundi dernier pour choisir entre leur mandat de député et leur poste actuel. Le président de la chambre basse du Parlement, Christophe Mboso, a affirmé que tous les débats autour de cette validation ont été menés sans exception, en respectant la loi. Ainsi, tous les députés ont été validés et chacun est maintenant libre de choisir son mandat.
Néanmoins, si les députés en situation d’incompatibilité ne renoncent pas à leur poste actuel dans le délai imparti, ils perdront définitivement leur mandat électif au profit de leur suppléant, comme l’a averti le speaker de l’Assemblée nationale.
Parmi les députés concernés, on retrouve le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde et les membres de son gouvernement à l’instar de Vital Kamerhe, Christophe Lutundula, Peter Kazadi, Jean-Pierre Lihau, Jean-Lucien Busa, ainsi que le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo et d’autres sénateurs élus députés. Des gouverneurs de provinces, des ministres et des députés provinciaux font également partie des élus en situation d’incompatibilité.
EPHRAIM KAFUTI