Alors que Joseph Kabila, ancien président, est cité parmi les soutiens de la rébellion de Corneille Nangaa, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) dénonce une campagne de diabolisation contre leur leader.
Dans un communiqué officiel parvenu à Sahutiafrica, cette formation politique rejette ces allégations. Pour le PPRD, c’est un montage grossier, visant à nuire à l’image et à la réputation de Joseph Kabila.
« Sans la moindre preuve et dans un montage grossier, on cite le Président Joseph Kabila pour une affaire qu’il ne connaît pas et qui ne peut pas l’intéresser pour avoir dirigé la RDC avec patriotisme, abnégation, conviction et vision », rapporte le communiqué.
Ce parti accuse le régime d’avoir joué un rôle important dans la résurgence des rebelles, notamment le M23 qu’ils avaient défait en 2013, alors que Joseph Kabila était aux affaires.
« Le PPRD rappelle également que le même régime actuellement au pouvoir, au lieu de donner des moyens conséquents à nos vaillants FARDC pour neutraliser tous les groupes armés, ce régime s’emploie à signer des multiples accords notamment des mutualisations des forces et des cessez-le-feu qui mettent à genoux la République sans espoir de libérer l’espace territorial de la RDC où notre souveraineté est déjà entamée », poursuit le communiqué.
Dans un contexte marqué par l’arrestation d’Eric Nkuba, conseiller stratégique présumé de l’Alliance du Fleuve Congo (AFC), mouvement politico-militaire œuvrant avec le M23, le débat sur les liens entre personnalités politiques de premier plan, dont Joseph Kabila et la rébellion continue de susciter des réactions vives au sein de la scène politique congolaise, alimentant les tensions et les controverses.
Ben Tshokuta, Ephraïm Kimuana