Deux jours après des manifestations sanglantes contre la mission onusienne en RDC (Monusco), des activités ont repris timidement à Goma et Butembo, dans la province du Nord-Kivu, Est de la RDC, depuis mercredi 27 juillet.
Des mouvements citoyens, associations de la société civile de Butembo et groupes de pressions appellent à deux journées sans activités jeudi et vendredi 29 juillet. Ces deux jours vont consister à l’enterrement des victimes des manifestations anti-Monusco à Butembo, lit-on dans un communiqué de ces structures.
Selon cette source, ces structures dénoncent « des menaces de diverses natures que profèrent certaines personnalités de Butembo à l’endroit des personnes qu’elles présument auteures des manifestations anti-Monusco ».
Sans les citer directement, la synergie des mouvements citoyens, associations de la société civile de Butembo appelle « à la cessation de ces menaces qui amplifient le traumatisme qu’endurent nombreux citoyens victimes de l’insécurité à l’Est de la RDC ».
Le bilan de deux jours de manifestations contre la présence de la mission de l’ONU, en RDC, s’élève à plus de quinze morts, dont trois Casques bleus et douze civils. Des enquêtes ont été ouvertes, a indiqué mardi Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement congolais, aux côtés de Khassim Diagne, représentant spécial adjoint en charge des opérations.
Depuis Goma, Reagan Kimbale