Ce mercredi 14 décembre, le Mouvement du 23 mars (M23) a rejeté les conclusions du rapport des Nations unies.
Selon ce mouvement terroriste accusé d’être soutenu par le Rwanda, les enquêteurs se sont contentés des témoignages recueillis à la base de la Monusco à Rwindi, auprès des personnes qui se présentaient comme des victimes de Kishishe, sans aucune forme de vérification.
« Les conclusions du rapport préliminaire publié par le Bureau Conjoint des Nations unies pour les Droits de l’Homme sur le massacre de Kishishe, en territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, doivent être reconsidérées », a noté le communiqué signé par Bertrand Bisimwa, président du Mouvement du 23 Mars (M23).
Le M23 plaide pour la reconsidération des conclusions dudit rapport et recommande la mise en place d’une mission d’enquête mixte ou indépendante par les Nations unies, qui va garantir l’impartialité et l’objectivité dans cette affaire.
La semaine dernière, un rapport préliminaire de la mission onusienne en RDC (Monusco) publié par le Bureau conjoint des Nations unies pour les droits de l’homme a fait état de 131 personnes tuées par les M23 à Kishishe et Kisharu, situés en territoire de Rutshuru occupé par les rebelles du M23, dont 102 hommes, 17 femmes et 12 enfants. Ces accusations ont toujours été contestées par ce mouvement terroriste, qui dresse un bilan de huit civils tués par des « balles perdues ».
Reagan Kimbale