Soupçonné de violences conjugales ayant causé la mort de Khadidja Alisa, son épouse, Moussa Mondo, ancien vice-ministre des Hydrocarbures et Imam du Conseil chiite de la RDC, a été placé en détention.
Depuis, M. Mondo se retrouve dans le dur et a été suspendu, jusqu’à nouvel ordre par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
« Compte tenu de la gravité des suspicions qui pèsent sur le camarade Moussa Mondo, le PPRD étant un parti qui prône les valeurs républicaine et démocratique, le respect des droits de l’homme et de la femme a décidé de l’exclusion temporaire de trois mois du Camarade Moussa Mondo », a écrit Emmanuel Ramazani Shadary, secrétaire permanent du PPRD.
Membre d’une branche de la confession religieuse musulmane en RDC, le patron de la chaîne de télévision Salama TV est aussi suspendu par le Conseil supérieur chiite (CSC). La branche de la confession de l’église musulmane indique dans un communiqué que secrétaire national en charge des relations avec les institutions de cette structure est « soupçonné des violences conjugales ».
« Nous éprouvons ouvertement des violences et décidons l’exclusion de l’Imam Moussa Sadr du Conseil Chiite de la RDC. L’interdiction est faite à ce dernier d’arborer les insignes religieux, d’user du qualificatif d’Imam et l’interdiction de participer aux cérémonies cultuelles et culturelles organisées par le Conseil », a indiqué le communiqué signé par Mawlana Issa Mbaki Nkusu, président du Conseil.
Khadidja Alissa, épouse de Moussa Mondo, a été victime des coups et blessures avant sa mort, selon les sources judiciaires. Admise dans une structure sanitaire en début de week-end, l’infortunée de nationalité malgache n’a pas résisté. Elle a finalement succombé.
Une situation qui a causé l’arrestation de l’ancien Vice-ministre du gouvernement Ilunga Ilunkamba, reconnu comme premier suspect. Le procès de ce cadre de l’ancien parti présidentiel devrait commencer dans les prochains jours.
Josaphat Mayi