Accusé de violences conjugales ayant causé la mort de Khadidja Alisa, son épouse, Moussa Mondo, ancien vice-ministre des Hydrocarbures et imam du Conseil chiite de la RDC, a écopé de 20 ans de prison.
Le verdict est tombé mardi tard dans la nuit lors d’une audience publique. Le tribunal de grande instance de Kinshasa/Gombe a reconnu M. Mondo coupable « d’homicide intentionnel ».
Selon des sources judiciaires, Khadidja Alissa a été victime de coups et blessures avant sa mort. Admise dans une structure sanitaire en début de week-end, l’infortunée de nationalité malgache a succombé. L’intéressé a, pourtant, nié ces accusations à la barre.
« J’ai tellement mal. J’ai beaucoup souffert avec ma femme, mais personne ne veut me croire. Je confirme que je n’ai jamais tabassé ma femme. Je suis innocent, et je sollicite mon acquittement », a répliqué Moussa Mondo avant le prononcé du jugement.
Mousa Mondo a été suspendu, jusqu’à nouvel ordre, par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD). Tout comme par le Conseil supérieur chiite (CSC), une branche de la confession religieuse musulmane en RDC.
Josaphat Mayi