Ce vendredi 27 janvier, l’Unicef a, dans un communiqué, appelé à la libération « immédiate » et « sans condition » d’au moins treize enfants enlevés lors d’une attaque d’hommes armés contre le village Makungwe, situé près de Butembo, dans la province du Nord-Kivu, Est de la RDC.
Il s’agit de onze garçons et de deux filles, âgés entre 12 et 14 ans. Cette organisation onusienne condamne cet enlèvement. Le fait que les enfants enlevés soient traités de manière inhumaine préoccupe l’Unicef.
Selon cette source, près de sept enfants, âgés de 9 à 12 ans, ont été séparés de leurs parents au cours de ces violences.
« Le principe selon lequel les enfants n’ont pas leur place dans les conflits armés et doivent être à l’abri de la violence et des enlèvements est inscrit dans le droit international tel que la Convention relative aux droits de l’enfant et constitue une violation grave des droits de l’enfant en situation de conflit armé », rapporte le communiqué.
Le dimanche 22 janvier, au moins vingt-quatre personnes ont été tuées par des hommes armés non identifiés. Une fille de 13 ans et cinq femmes figurent parmi les victimes. Les assaillants ont brûlé et saccagé plusieurs maisons. Ce qui a provoqué le déplacement des dizaines d’habitants de Makungwe vers Butembo, selon le communiqué de l’Unicef.
Il y a plus d’un an depuis l’instauration de l’état de siège, mais la situation sécuritaire demeure précaire dans cette région, où des groupes armés sont actifs. Ils tuent, volent, violent, kidnappent et incendient des maisons.
La Rédaction