L’armée congolaise a pointé du doigt les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) après la découverte d’ossements des personnes massacrées dans le village de Ndoma dans le territoire de Beni au Nord-Kivu, Est de la RDC.
Les études sur place révèlent que ces compatriotes auraient été tués il ya plus d‘une année, selon le capitaine Anthony Mualushay, porte-parole de l’armée dans cette région.
« Une délégation composée des militaires de FARDC, de la police technique et scientifique, de la protection civile et de la société civile de Ruwenzori s‘est rendue sur place pour des investigations et enterrement digne des restes des corps de ces compatriotes. Sur place, cinq scènes de crimes ont été identifiés, communément appelés KIFRERE et vingt corps ont été identifiés et enterrés dans le respect de la dignité humaine. Certains indices militaires tels que, les grades, des tenues, des bottines étaient également visibles sur les zones de crimes, laissant croire que parmi les personnes exécutées par les terroristes djihadistes d‘ADF/MTM, figuraient également les soldats Congolais », rapporte M. Mualushay.
Selon les scientifiques présents sur ces anciens bastions des ADF passés déjà sous contrôle des FARDC, ces ossements datent de 2 ans. Cette période correspond aux massacres perpétrés par les ADF/MTM dans la localité de Loselose, Ndoma et Halungupa dans le territoire de Beni.
Malgré l’instauration de l’état de siège et la mutualisation des forces entre les armées congolaise et ougandaise, la situation sécuritaire reste précaire à Beni.
RK