Mardi 28 mars, des mouvements citoyens ont, dans une déclaration, dénoncé la recrudescence de la criminalité à Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu, et à Nyiragongo, dans l’est de la RDC, où cinq meurtres ont été enregistrés en l’espace de deux jours le week-end.
Il s’agit de civils tués par des bandits armés. « La ville de Goma est devenue plus qu’un mouroir, seulement dans l’espace de 48 heures, nous avons enregistré plus de 5 morts. Par rapport à cette recrudescence d’insécurité dans la ville, nous recommandons à nos autorités de pouvoir renforcer la police de proximité et de contrôler les différentes troupes sur le terrain pendant les moments des patrouilles nocturnes », rapporte cette déclaration.
Selon Placide Itula, membre du mouvement Lucha, la situation sécuritaire se détériore de plus en plus à Goma, alors que « dans la grande partie du territoire de Nyiragongo, il est signalé la présence de l’armée rwandaise qui renforce les troupes du M23 ».
« La ville de Goma est exposée à la crise sécuritaire lié à l’agression rwandaise qui œuvre en pseudo M23 dans la province. Nous sommes en train de soupçonner une certaine infiltration dans la ville et maintenant l’unique façon de bouter ces agresseurs hors d’état de nuire, c’est d’abord à nous la jeunesse d’avoir confiance aux autorités et à l’armée loyaliste, quitter les groupes armés, éviter les manipulations et s’unir », dit Placide Itula.
Face à cette situation, l’administrateur du territoire de Nyiragongo assure « qu’une solution sera trouvée incessamment ».
RK