Une dizaine de morts. Quarante blessés, dont des dizaines graves. Tel est le bilan d’un attentat à la bombe contre une église protestante, située à Kasindi, ville frontalière entre la RDC et l’Ouganda, Est de la RDC, dimanche 15 janvier, selon la société civile locale.
Mais ce bilan pourrait s’alourdir, indique la même source. Kareseraka Kapitula Seyo, président de la société civile, confie que les personnes blessées ont été conduites dans des centres de santé pour les soins.
D’après le capitaine Antony Mwalushayo, porte-parole des opérations Sokola I dans la région, un suspect de nationalité kényane a été arrêté après cette explosion. Les enquêtes ont été ouvertes pour arrêter les auteurs de cet attentat.
Le gouvernement congolais a condamné un « acte purement terroriste » perpétré visiblement par des terroristes ADF. Pour le révérend André Bokundoa, représentant légal de l’Église protestante en RDC, c’est un acte lâche et méprisable. Il appelle les autorités à décréter un deuil national.
Dimanche, une bombe a explosé alors que des centaines de fidèles étaient réunis pour les baptêmes et le culte. Des images qui circulent sur les réseaux sociaux montrent des corps inertes gisant au sol. Des personnes grièvement blessées par les éclats de l’engin ont perdu leurs membres. Après cet attentat, la sécurité a été renforcée dans ce lieu de culte.
Depuis Beni, Augustin Beni