Des attroupements dans les arrêts de bus. Des embouteillages. Le prix du transport en commun a même triplé pour certains trajets. Lundi 4 avril, des habitants de Kinshasa ont été confrontés aux difficultés de transport liées à la pénurie de carburant dans les stations-services.
« C’était dur pour quitter la ville de la Gombe vers N’djili, j’ai dépensé 3.000 Fc, soit le triple de ce que j’ai l’habitude de dépenser pour ce trajet », confie à Sahutiafrica Frisiana Nsona, étudiante d’une université.
Elle se plaint des difficultés, dont elle a fait face en rentrant à la maison. « Les embouteillages étaient monstrueux. Les stations d’essence étaient remplies des gens, qui voulaient s’approvisionner en carburants », dit-elle.
Pour Marcellin Mwamb, distributeur commercial, il y avait plus de problèmes de circulation le matin. « La situation s’est améliorée dans la soirée. A partir de 20 heures, la circulation était revenue presque à la normale. Les embouteillages n’étaient plus sur le tronçon au retour », indique-t-il.
De son côté, Bertin, opérateur de saisie, est rentré chez-lui à pied à cause de la rareté du transport en commun. Et que le coût du transport était revu à la hausse par des chauffeurs de taxis.
Le gouvernement congolais appelle la population au bon sens et demande aux vendeurs de carburant de ne pas donner un prix imaginaire à l’encontre du prix actuel d’un litre qui se vend à 2100 Fc.
Raymond Nsimba