Au moins 800 violations de droits de l’homme ont été enregistrées en RDC durant le mois de novembre dernier. Ce qui représente une hausse de 61% par rapport au mois d’octobre (498 violations). C’est ce qu’a indiqué le bureau conjoint de Nations unies aux droits de l’homme (Bcnudh) dans un rapport publié mercredi 5 janvier.
Les Nations unies attribuent près de quarante extrajudiciaires aux forces de sécurité congolaises et 350 aux groupes armés actifs dans l’est de la RDC. Le Bcnduh déplore que « les cas de violences sexuelles liées aux conflits documentés, concernent 70 victimes adultes de sexe féminin, soit une augmentation significative par rapport au mois précédent (41 victimes) ».
« C’est encourageant, si nous constatons que les groupes des violations sont attribuées aux groupes armés, c’est-à-dire que les forces qui ne relèvent pas de l’autorité gouvernementale », a dit à Sahutiafrica George Kapiamba, coordonnateur de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj).
Il appelle à des sanctions contre des forces de sécurité citées dans le rapport. Pour lui, les autorités congolaises doivent intensifier des opérations militaires pour éradiquer les groupes armés, qui tuent, violent, volent et kidnappent dans l’est de la RDC.
Selon les Nations unies, environ 94% des violations documentées en novembre 2021 ont été commises dans les provinces affectées par les conflits (752 violations) et ont entraîné la mort d’au moins 379 civils (276 hommes, 70 femmes et 33 enfants).
Raymond Nsimba