« La Haute cour a décidé de la réouverture des débats pour la comparution de certaines personnes qui vont éclairer sa religion sur les faits mis à charge du prévenu Mwilambwe », a déclaré le colonel Ekofo, juge président à l’ouverture de l’audience. C’était devant un auditoire calme, qui attendait le verdict vendredi 24 mars.
Selon le juge président, « cette prolongation de débats va permettre de dissiper les zones d’ombre dans l’arrêt de la cour qui sera rendu après audition de ces personnes ».
Il s’agit de Mbayo Walenga, commissaire général au moment des faits, Douglas Nkulu, ancien Bourgmestre de la commune de Selembao, Consult Numbi, directeur de cabinet de l’ancien administrateur général de l’Agence nationale de Renseignement ainsi que de Mike Mikombe, auditeur général des FARDC.
La partie civile, est satisfaite de cette prolongation des débats mais regrette que le nom de Joseph Kabila ne soit pas cité. La prochaine audience est fixée le 30 mars.
Le 8 décembre, Paul Mwilambwe avait, au cours de l’audience, cité les noms des plusieurs hauts responsables militaires et de l’Agence nationale de renseignement (ANR), qui lui auraient mis la pression. Ce qui l’a poussé à déserter de la police congolaise.
Joe Kashama