Le député Gratien Iracan, proche de Moïse Katumbi, a, dans un tweet, considéré la proposition de la loi Tshiani de « discriminatoire » et de dangereux pour la RDC.
« Noel Tshiani et consorts doivent être poursuivis par la justice. Toute tentative d’une quelconque proposition en contradiction avec un traité international ne doit pas se faire à l’assemblée nationale », a-t-il déclaré.
Selon ce proche de Moïse Katumbi, l’article 20 sur le pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par la RDC interdit « toute propagande en faveur de la guerre et de l’incitations à la discrimination ».
« Nous allons mobiliser le peuple pour la signature d’une pétition adressées aux autorités congolaises et au secrétaire général des Nations-Unies. Nous avons connu beaucoup des guerres suites aux discriminations, tribalismes et xénophobie. Nous ne pouvons pas laisser voter une loi qui va ensanglanter notre pays », a-t-il ajouté.
Pour la question de savoir si cette loi passait quel sera le sort de Moïse Katumbi, leader de l’Ensemble ? « Avec ou sans Moise Katumbi, l’Ensemble continuera à exister », a répondu ce député élu de Bunia.
Initiée par Noël Tshiani, cette proposition avait été endossée par le député national Nsingi Pululu. Ce dernier l’avait déposée au bureau de l’Assemblée nationale. Mais cette proposition de loi divise au sein de la classe politique congolaise. En ligne de mire, les proches de Moïse Katumbi voient l’ombre du camp présidentiel derrière cette proposition pour écarter leur leader de la course.
Pourtant, M. Tshiani, son initiateur, a toujours nié un quelconque lien avec le parti présidentiel. Pour lui, l’objectif de sa proposition de loi est de verrouiller l’accès aux plus hautes fonctions de l’Etat en RDC et non de retirer la nationalité congolaise à qui que ce soit.
RK