Mardi 15 mars, la session parlementaire du mois de mars s’est ouverte à l’Assemblée nationale de la RDC. D’après Christophe Mboso, président de la chambre basse du parlement congolais, cette session s’ouvre dans un contexte politique et sécuritaire particulier.
« Les débats politiques restent focalisés sur la Feuille de route du processus électoral 2021-2027,… Des contraintes sécuritaires, financières et techniques y afférentes risquent de porter un coup au calendrier du prochain cycle électoral prévu en 2023. Sans doute, ce débat risque de s’inviter à l’Assemblée nationale où seront examinés au cours de cette session, la proposition de loi modifiant et complétant la Loi électorale », a dit Christophe Mboso lors de la plénière.
« Nous examinerons avec diligence les textes ayant trait aux réformes électorales en vue d’offrir au pays un processus électoral libre, inclusif et transparent et de respecter le délai constitutionnel », a-t-il indiqué.
D’après M. Mboso, « l’examen et l’adoption de la loi portant la tenue des élections présidentielle, législatives, provinces, urbaines municipales et locales sont l’une des priorités ».
« Je plaide pour que cette loi puisse prévoir des dispositions susceptibles de promouvoir plus de transparence et d’inclusivité et d’encourager une large participation des femmes et des jeunes au prochain cycle électoral, étant donné que ces deux catégories représentent près de soixante-dix pourcents du corps électoral », a déclaré le président de l’Assemblée nationale.
Le financement des opérations électorales, la volonté politique, les réformes électorales au parlement, mais aussi la mutualisation des opérations d’identification ainsi que le recensement avec l’enrôlement des électeurs sans lenteur. Telles sont les contraintes qu’il faut résoudre pour la tenue des élections dans le délai constitutionnel, selon le bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Joe Kashama