Dans les rues de Lubumbashi, capitale de l’ex-province du Katanga, des jeunes en uniforme bleu-blanc, chantent, dansent, poussent des cris de joie. Ils sortent des centres d’examens d’état (baccalauréat) jeudi 10 septembre. Ils viennent de finir les épreuves nationales dites «Examens d’Etat». Quatre jours après ces examens écris, ils en ont fini avec les humanités secondaires, en attendant l’annonce des résultats.
«Nous avions des doutes et d’inquiétudes. Nous n’étions pas sûrs de passer ces épreuves cette année. Il y avait toujours des prolongements de l’état d’urgence depuis le mois de mars à cause de la pandémie du coronavirus», ont indiqué certains élèves finalistes.


Parfois, les élèves finalistes déchirent leurs uniformes pour dire adieu aux études secondaires. A Lubumbashi, l’ambiance était un peu particulière cette année. Les élèves n’ont pas déchiré leurs uniformes. La plupart se promenaient en groupe pour passer ensemble les derniers moments en tenue «bleu-blanc».
D’autres élèves ont signé des autographes sur les uniformes de leurs collègues comme souvenir des années d’études passées ensemble.
A SahutiAfrica.net, certains élèves finalistes ont affirmé que «les examens se sont bien passés, le niveau était passable contrairement aux années antérieures».
La plupart ont assuré la réussite à ces épreuves et décrocher leurs diplômes.
Des mesures ont été prises pour limiter la tricherie durant les examens d’état. Il a été interdit aux élèves d’entrer dans les salles avec leurs portables portables. Les récalcitrants se sont vu arracher leurs téléphones dans l’un de centre de Lubumbashi. Il faut signaler le respect obligatoire des gestes barrières qui était exigé des élèves, notamment le port des masques, le lavage des mains et la distanciation sociale pour éviter la propagation de la pandémie durant les examens d’état.
Virginie GBONOBE