Ce lundi 14 novembre, Vidiye Tshimanga, 45 ans, ancien conseiller stratégique du président Tshisekedi, comparait devant le Tribunal de paix de Kinshasa-Gombe. Il est inculpé notamment pour « corruption passive » et « trafic d’influence ».
Ces chefs d’accusation ont été retenus contre M. Tshimanga pour s’être présenté comme acteur auprès des prétendus investisseurs. Mais aussi pour avoir vanté sa proximité avec le président Tshisekedi. Pour le procureur général, il s’agit « du trafic d’influence ainsi que d’offense envers le chef de l’Etat ».
L’intéressé nie pourtant ces accusations. Cité par RFI, un des avocats de Vidiye Tshimanga conteste l’infraction de corruption. Il affirme « qu’un début de réflexion, sans commission de l’infraction, ne peut pas donner lieu aux poursuites judiciaires ».
En septembre dernier, ce proche de Félix Tshisekedi a été écroué avant d’être remis en liberté provisoire. Vidiye Tshimanga a maille avec la justice depuis qu’il a été cité dans une affaire de corruption. Dans une vidéo publiée par le média suisse Le Temps sur les réseaux sociaux, M. Tshimanga proposait ses services à un groupe de pseudo investisseurs pour l’acquisition de licences miniers en RDC.
Dans la foulée de cette affaire qui a fait grand bruit, Vidiye Tshimanga a démissionné de son poste. Mais selon une enquête d’Africaintelligence, il s’agissait d’un piège tendu à l’ancien conseiller stratégique du président congolais.
La Rédaction