Sourire, accolades, quelques mots doux. « Vital, ça va ? C’est l’émotion Monsieur le Président ». Mardi 28 juin, le président Félix Tshisekedi a échangé avec Vital Kamerhe, son ancien directeur de cabinet et partenaire politique. Des retrouvailles qui suscitent des réactions sur les réseaux sociaux.
La photo de l’accolade entre le président Tshisekedi et Vital Kamerhe fait la une de médias locaux. Sur les réseaux sociaux, elle alimente le débat. L’image montre l’ancien directeur de cabinet souriant et confiant.
« Bon pied, bon œil le coach est de retour », écrit un internaute. Il rappelle une déclaration de M. Tshisekedi. « Comme l’avait prophétisé son ami, le prophète de la nation, l’excellent Félix : Vital est un homme intelligent et honnête. Il a un avenir et a encore un rôle à jouer dans ce pays. Malheur à ceux qui ont méprisé cette prophétie », commente-t-il.
« Ensemble pour un Congo retrouvé », se réjouit Billy Kambale, secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC), parti de M. Kamerhe.
Mais le dénouement du procès 100 jours continue de faire polémique. Certains internautes se demandent « où sont passés les millions de contribuables ? ». « Le seul condamné dans cette histoire des millions volatilisés, c’est le juge mort dans des situations atroces. Paix à son âme. Il y a une fin pour toute chose », écrit Frédéric Matondo dans son tweet.
Victor Tesonga, porte-parole du collectif Free Beya, dit prendre l’image de la poignée de main entre Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe d’une autre façon. « Désormais nous savons où est logé la justice entre les mains du Chef de l’Etat qui l’oriente selon sa volonté », affirme-t-il sur Twitter.
Un procès tambour battant. Une condamnation au premier et second degrés. Puis un acquittement. En 2 ans, il se passe plusieurs choses, notamment la rupture de la coalition FCC-CACH. Et la création de l’Union sacrée. Sans doute, Vital Kamerhe en est conscient. « J’ai appris beaucoup de choses en prison : la patience, la résilience et la foi en Dieu », a-t-il soufflé à la sortie de son entretien avec le président Tshisekedi.
Mervedie Mikanu